L’interview de Kad Mérad et de Valérie Lemercier pour le Petit Nicolas
Le 30 septembre, c’était au tour de « Le Petit Nicolas » de faire sa rentrée des classes, le film de Laurent Tirard. J’imagine que beaucoup d’acteurs rêvaient d’interpréter les rôles que vous avez au cinéma ?
Justement, pourquoi et comment ?
entier, et puis voilà ! C’est tombé sur nous.
Quelle vision aviez-vous des parents du petit Nicolas et comment Laurent Tirard vous a-t-il demandé d’incarner ces personnages ?
Jamais lu ?
Valérie, vous avez dû faire Samantha, de « Ma sorcière bien-aimée » ?
Valérie Lemercier : Oui aussi. Je ne sais pas. C’est une maman qui est un peu dépassée par les évènements. On a l’air d’être parfaits — déjà physiquement — on est
comme dans les maisons de poupées qui sont coupées en deux pour voir toutes les pièces. On est un peu comme ça, dans la cuisine, dans le salon, c’est très visuel et
dessiné. En même temps, il a fallu apporter un peu de chaire.
dit, mais j’aime bien, j’ai bien aimé ce que tu as dit. Et ça m’entraîne pour la suite.
où on demandait à son mari de l’argent pour s’acheter une robe. Maintenant on se l’achète toute seule, ça a changé. Elle se cultive en lisant des fiches. Elle ne sait pas
cuisiner. C’est amusant de jouer un personnage débordé, dépassé par les évènements.
Quel plaisir on éprouve en tant qu’acteur quand on joue un personnage très propre sur soi en apparence mais qui a tout de même énormément de failles et de
frustrations, ce qu’on ressent dans le film ?
Valérie Lemercier : C’est plus amusant que de jouer des gens qui ont l’air fou et qui au fond ne le sont pas. Je préfère avancer avec un contour à peu près normal, pour
ajouter de la démesure plus tard. Annoncer la couleur dès le départ, être bizarre, cen’est pas mon truc.
Vous disiez que le film est très actuel mais il fait quand même référence à mon gout à un film américain ou hollywoodien des années 50, par les décors, les costumes, la lumière. Est-ce quelque chose qui vous a influencé dans les jeux, par rapport à ces acteurs américains, pour donner une petite touche sucrée aux personnages ?
Kad Merad : Moi je ne pensais pas une seconde à ça. Je crois que le fait d’enfiler le costume, de se retrouver dans ces décors des années 50-60, on ne cherche pas à
ressembler à qui que ce soit, on joue la situation, on joue ensemble. Le résultat donne effectivement un côté « vieux film américain » mais je pense que c’est pas mal dû aux décors, aux costumes, à la mise en scène.
parfaitement. Les tissus étaient choisis spécialement pour nous, les boutons … Evidement, les enfants n’ont pas pu être habillé du pareil au même. Ça va être retiré ?
Il faut bien faire ces petits costumes. Je trouve agréable d’être dans des décors et des costumes qui ont demandé autant de soin. Après on n’a plus qu’à faire notre métier.
Il n’y avait aucun défi ? Ce n’était pas trop délicat de restituer l’ambiance poétique, l’innocence que l’on retrouve dans les livres de Goscinny et Sempé ?
On s’est mis dans la maison de poupées et on a essayé d’être sincère, d’être des êtres humains.
voiture !
exactement ce qu’il veut. L’avantage de travailler avec Laurent est qu’il sait exactement ce qu’il veut. On ne se pose pas trop de questions.
ait pas trop de choses bizarres qui sortent …
drogué avant le début, on a des sédatifs dans les cafés, pour être très dociles.
Pendant le tournage, quel comportement avez-vous eu par rapport à Maxime Godard, dont c’est le premier rôle, il joue le petit Nicolas. Vous lui avez donné des conseils, l’avez un peu aiguillé, porté, ou pas du tout ?
Merci beaucoup Valérie et Kad Merad pour ces réponses, très très chouettes comme dirait le petit Nicolas !
Il vous reste
0 article à lire