Qu’est ce qui vous a incité à devenir éditrice?
Mon amour des livres. L’essence de la profession.
Quels sont les raisons principales qui vous poussent à refuser des manuscrits?
Les histoires brouillonnes sans fil directeur.
Quʼest ce qui vous séduit dans un projet littéraire?
L’inédit, l’originalité, la personnalité de l’auteur.
Si vous aviez un conseil à donner aux auteurs qui cherchent à publier mais sans succès?
Travaillez plus vos projets! Attention à la langue et soyez patients.
Publiez-vous en majorité des manuscrits que vous aimez ou des textes que le public apprécie
particulièrement?
Je me positionne plus en accord avec les modes et les tendances.
Pensez-vous que des auteurs de talents peuvent-ils être oubliés lorsque que leur manuscrit arrive par la poste?
Oui tout à fait ! C’est loin d’être utopique: du 1 sur 500 !
A ce titre, combien publiez-vous par an de manuscrits qui vous parvienne par courrier?
Une dizaine environ.
Pensez-vous que le marché du livre sʼadapte à une mode de genre et de style comme peut lʼêtre “la Harry Potter mania”?
Oui spiderwick, H.Potter, Narnia inondent les librairies. La fantasy, l’imaginaire est de retour. C’est le grand retour des trilogies avec l’immense Millenium de Larson, la claque surprenante de la saga auto-éditée « La Porte » de Douzet, orientée plus pour la jeunesse. Mais il ne faut pas oublier la trilogie de l’Héritage de Christopher Paolini (Eragon). Regardez aussi le succès des chevaliers d’Emeraude chez Laffont !
Quel regard portez-vous sur lʼédition numérique?
Un oeil très mauvais et craintif! Mais évoluons tous ensemble.
Pensez-vous que lʼémergence de lʼédition en ligne est une menace suffisamment inquiétante pour que les éditeurs modifient leur stratégie marketing et tentent de renforcer le rapport que le lecteur entretient avec le livre papier?
Dynamiser un univers, fidéliser via un site officiel, y mettre les moyens quoi. J’ai d’excellents exemples en tête qui font décoller leur ventes avec des sites officiels travaillés…
