Notre-Dame : L’Unef dans la tourmente après des tweets très douteux de certains de ses membres

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Suite à l’incendie de Notre-Dame de Paris, une polémique enfle depuis hier soir.

La raison ? Des membres du bureau national de l’Union nationale des étudiants de France (Unef) auraient posté une série de tweets particulièrement douteux pendant le tragique incendie survenu dans la capitale.

D’après nos confrères de Valeurs Actuelles,  une certain Hafsa Askar,  qui s’identifie au bureau national de l’Unef, aurait tweeté « Je m’en fiche de Notre-Dame de Paris car je m’en fiche de l’histoire de France », sur Twitter, avant de supprimer son compte.

Peu avant, elle aurait récidivé avec cet autre tweet sans équivoque « « Les gens ils vont pleurer pour des bouts de bois. Wallah vous aimez trop l’identité française alors qu’on s’en balek objectivement c’est votre délire de petits blancs».

Capture d’écran Twitter

 

Un autre représentant de l’Unef, Edouard Le Bert, présenté comme un membre au bureau national de l’Unef sur son compte twitter, aurait également publié de son côté toujours dans un tweet : « Ça y est drame national, une charpente de cathédrale brûle », a-t-il écrit. C’est un étudiant notamment de Sciences Po qui a repéré plusieurs de ces tweets. David Masson-Weyl s’est empressé de les signaler.

 

Mélanie Luce, la président nationale de l’Unef a bien tenté de répondre sur son compte twitter en fin de soirée : « Un incendie impressionnant et dévastateur de la cathédrale #NotreDameDeParis: un monument historique de près de 700 ans, central pour la ville de @Paris qui part en fumé. Cette soirée déplorable rentrera certainement elle aussi dans l’histoire de ce monument. » — Mélanie Luce (@luce_melanie) 15 avril 2019.

Mais la polémique ne cesse d’enfler envers l’UNEF suite à ces tweets.

Le très médiatique avocat, Gilles William Goldnadel, président d’Avocats sans frontières, a condamné fermement ses tweets et a promis qu’Avocats Sans Frontières portera plainte très rapidement.

À suivre…

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