Etienne de Montéty : « L’amant noir », un grand roman

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Par Emmanuelle de Boysson – Etienne de Montéty se glisse dans la peau d’un fumeur de pipe opiomane, écrivain sans le sou qui fréquente les cafés de Montmartre, comme le Milord.

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Pianiste à ses heures, il a trouvé du travail chez Nelly pendant l’Occupation. Nelly est devenue sa maîtresse. Quatre ans plus tard, il se nourrit chez elle de fromages et de charcuterie. Son inspiration s’est tarie. Il entreprend alors la rédaction de ses souvenirs. Né à la fin du XIX e siècle, il a passé son enfance dans le quartier Notre-Dame de Versailles, a connu l’affaire Dreyfus, s’est engagé dans l’armée, Est revenu de la guerre avec des blessures et des hantises. Mais jamais personne n’a supplanté son cher opium, son amant noir. « Lui seul me connaît, lui seul sait m’apaiser, atténuer la dureté de ma condition d’homme. Dans le Rif, et plus tard dans Paris occupé, il m’a suivi. Il ne m’a jamais abandonné ». Un grand roman, bouleversant.

Etienne de Montéty « L’amant noir » (Gallimard)

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