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Simon Merle : Super-héros ou Super-auteur ?

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Par Sophie Sendra – bscnews.fr / Les Super-Héros comme fil conducteur pour expliquer les grands thèmes de la philosophie, il fallait y penser. C’est ce que Simon Merle présente dans son ouvrage atypique intitulé Super-Héros et Philo aux Editions Bréal. De cette publication ressort ici une correspondance entre philosophes. En répondant aux questions épistolaires de notre journaliste Sophie Sendra, Simon Merle nous montre l’étendue des pouvoirs d’un Super-Auteur.

propos recueillis par

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Cher Simon Merle,
Lorsque j’ai reçu votre ouvrage Super-Héros et Philo (aux Éditions Bréal), j’ai été ravie de constater un peu de fraîcheur dans le traitement du sujet philosophique dans son ensemble.
Je me suis naturellement dit qu’une discussion entre philosophes s’imposait.
Je pense que nous appartenons (à peu près) à la même génération et pour tout vous dire, je lisais des Strange et des Marvel lorsque j’étais plus jeune.
C’est sans doute ce qui a attiré mon œil furtif lorsque j’ai vu votre titre. A défaut d’utiliser les Super-Héros dans mes cours, j’utilise le cinéma, mais il m’arrive de faire des liens avec ce sujet.
Par exemple lorsque je parle de Freud et de la différence entre le principe de plaisir (je joue à Spiderman en sortant du film, je m’identifie au personnage) et le principe de réalité (le réalité se rappelle à moi lorsqu’à défaut de coller au mur, c’est mon visage qui se « colle » au sol, bien malgré moi et ma volonté de faire comme Spiderman) !
Tout ce qui peut servir à expliquer que la philosophie n’est pas un grand mot, mais une attitude, me convient. En revanche, je soupçonne quelques irréductibles académiques de ne pas apprécier votre démarche.
Que pouvez-vous me dire à ce sujet ?
Car pour moi, l’origine des Super-Héros est tout d’abord géopolitique…ensuite, ils nous permettent de comprendre un certain aspect de la psychologie humaine (chez l’enfant et chez l’adulte). Bref, les plus académiques des philosophes coincés devraient y voir une source d’enseignements divers sur l’humain. Pourquoi la philosophie est-elle aussi mal défendue selon vous ?
Enfin, il existe des mouvements aux États-Unis, ceux de « personnages » se déguisant en Super-Héros pour protéger les populations. Il ne font pas cela pour la blague, mais au contraire, ils sont sérieux dans leur démarche. Connaissez-vous ce phénomène urbain?
Vous voyez, votre ouvrage provoque chez moi une avalanche de questions…mettez donc votre cape, des interrogations m’assaillent de tous côtés,
Bien à vous,
Sophie Sendra

Le 24 novembre 2012

Chère Sophie,

Je vous remercie de prêter attention à mon ouvrage. J’aimerais en effet montrer qu’il est possible de faire sérieusement de la philosophie sans trop se prendre au sérieux. Philosopher, c’est avant tout prendre du plaisir à penser. Je ne crois pas m’être attiré les foudres des académistes, certainement parce que je bénéficie d’une certaine indifférence de leur part… Vous me donnez l’occasion de plaider pour une vulgarisation de la philosophie qui ne se résume pas à un vulgaire opportunisme.
Il est vrai que le thème des Super-héros est très en vogue mais je ne crois pas à un simple effet de mode. Vous évoquez votre intérêt nostalgique pour les Super-héros ; cela me conforte dans l’idée que la grande force de ce phénomène est de parler à chacun en passant par l’universel. Mon projet peut donc être très personnel tout en ayant vocation au partage. Je suis à la fois intimement passionné et objectivement pédagogue.
En ce qui concerne la forme de mon ouvrage, elle se veut accessible, mais sans concessions. J’ai essayé d’aborder les problèmes classiques de la philosophie (l’identité, la liberté, la justice,…), tout en gardant un fil conducteur. Ce qui m’a particulièrement intéressé, c’est moins l’aspect psychologique, sociologique ou encore historique des Super-héros, que leur dimension exemplaire. Je crois que ce qui nous permet de saisir une idée, ou d’adhérer à des valeurs, ce sont les exemples. Si c’est le cas, les Super-héros sont des modèles qui nous permettent de mieux comprendre l’humanité et les idéaux qui l’accompagnent.
C’est peut-être aussi la raison du succès populaire des Super-héros et de l’identification du spectateur. La double identité du héros est en particulier ce qui permet à chacun de se prendre au jeu. Le phénomène urbain que vous évoquez, et qui consiste pour certains individus à se déguiser afin de rétablir l’ordre dans leur propre quartier en est une manifestation extrême. Le costume n’est donc pas uniquement un moyen de se déguiser, mais aussi une façon de revendiquer des valeurs. Cela montre enfin que nous n’avons peut-être pas réellement besoin des Super-héros car nous sommes tous capables d’héroïsme; ce qui n’empêche pas de donner un rôle incitatif et éducatif à ce genre de fictions.
Bien à vous,

Simon Merle.

Le 28 novembre 2012

Cher Simon (puis-je?),
Désolée de vous répondre aussi tardivement… la vie n’est pas toujours un long fleuve tranquille !
J’ai tout de même pris le temps de réfléchir à cette lecture atypique qu’est votre ouvrage. Vous expliquez que « ce qui nous permet de saisir une idée ce sont les exemples », mais alors qu’en est-il des « super-méchants ou super-vilains » dont vous parlez rapidement à la fin de votre livre ?
J’ai la fâcheuse habitude (tout du moins, un « tic de pensée » très caractéristique, visible dans ma thèse sur la conscience et la perception) qui me fait regarder systématiquement le revers de la médaille, puisque ce qui est accessible c’est ce qui est présent rapidement, je regarde ce qui est inaccessible au premier regard.
Ainsi, le super-héros serait un exemple positif vers lequel nous nous projetons et les « super-vilains » le revers d’une même médaille, un « négatif » de nous-même ? C’est sans doute pour cela que ces « super-méchants » sont attirants. Nous aimons le Joker pour son côté un peu (ou très) fou ; une attirance pour ce que nous ne pouvons être pour cause de Surmoi dirait Freud.
Ainsi Les super-héros et leur double « négatif » seraient l’alliance reflétant le paradoxe humain. Ce serait là, une des raisons du succès de ce genre de BD.
Sur cette idée, une des caractéristiques de Batman est qu’il n’a aucun pouvoir (tout comme le Joker d’ailleurs), il est homme. Serait-il un exemple de ce qui se rapproche le plus de ce modèle de valeurs dont vous parliez ? Puisqu’il est humain dans ses capacités, il est un modèle accessible (plutôt que d’attendre d’être piqué par une araignée par exemple).
Enfin, il semble y avoir une similitude entre le récit homérique et celui des super-héros. Êtes-vous en accord avec cette interprétation ?
Au fait, une dernière question, à quoi ressemble le bureau du Super-Auteur que vous êtes ? C’est une question que je pose souvent à mes correspondants.
Bien à vous,
Sophie

Le 29 novembre 2012

Chère Sophie,

Je ne pense pas que les Super-vilains aient autant d’intérêts que les Super-héros, car le mal est plus facile à accomplir que le bien. Autrement dit, ils n’ont pas valeur d’exemples, mais de faire-valoir : ils sont l’ombre qui met en évidence la lumière. C’est vrai qu’il peut y avoir une fascination, peut-être malsaine, pour les figures du mal, mais malheureusement cela nous amène vers des formes d’irrationalité qui font difficilement l’objet d’un discours philosophique. On peut cependant distinguer plusieurs types de Super-méchants : il y a d’abord les méchants malgré eux, victimes de l’infortune, les savants fous qui sont enivrés par leurs pouvoirs et les extraterrestres qui ont du mal à ressentir de la pitié pour les humains. On peut ici saisir les raisons du mal, et même parfois compatir avec le méchant. C’est le cas du Dr Octopus ou de l’homme sable dans Spiderman qui sont de réelles figures tragiques. Mais ce sont bien ce que j’appelle « les agents du chaos », comme le Joker, qui font preuve de la perversité la plus totale et qui provoquent en nous à la fois de l’attirance et de la répulsion. Ils incarnent un mal absolu et une tentation destructrice auxquels doit faire face l’innocence du héros.
Mon optimisme m’amène à penser que la tendance actuelle qui consiste à salir les Super-héros, les rendre plus faillibles et moins bons, est vouée en partie à l’échec. On peut bien sûr décrire un héros en proie au doute, à la tentation ; mais s’il n’y résiste pas, peut-il encore garder son rang ? Qu’est-ce qui le distinguerait dans le cas contraire du Super-vilain ? En cela il est vrai que le personnage de Batman tel qu’il est décrit dans les comics de Frank Miller et les films de Christopher Nolan est un Super-héros qui joue avec les limites du genre, sans cependant les transgresser. La nature humaine de ses pouvoirs et les aspects sombres de sa personnalité ne l’empêche pas de faire preuve d’un héroïsme à toute épreuve ; Batman reste celui qui se sacrifie de façon désintéressée pour rétablir un espoir et un ordre auquel il croit.
C’est aussi dans cette capacité à faire le bien malgré tout, que réside peut-être la différence entre les Super-héros et les héros de la mythologie homérique. Achille, Ulysse et Hercule sont des personnages qui sont bien souvent victimes de leurs passions ; ils font davantage preuve de brutalité et de ruse, que de réelle bonté. Mais il leur manque quelque chose d’autre, qui est à mon avis essentielle : ils n’ont pas cette double identité qui assure aux Super-héros leur anonymat et leur complexité psychologique.
Voilà donc le genre de réflexions qui me viennent à mon bureau, lorsque je n’y corrige pas des copies. J’aime qu’il soit rangé, pour faciliter la concentration mais ce n’est malheureusement pas toujours le cas. Actuellement il y règne même un joli désordre composé de piles de livres, de cahiers de cours, d’outils technologiques et d’objets vintage… Mais j’aime beaucoup la pièce dans laquelle il se trouve ; j’y ai tous mes livres, mes CDs, mes vinyles et mes instruments de musique. Beaucoup de tentations à ne pas travailler, qui mettent à l’épreuve mon héroïsme…
Bien à vous,
Simon Merle.

Le 30 novembre 2012

Cher Simon,

En cette fin d’année, je fais comme tout le monde, je prospecte, je cherche, je me balade dans les rayons des jouets afin de trouver la perle rare qui fera plaisir aux enfants qui m’entourent.
Lorsque je tombe sur le rayon consacré aux Super-Héros, les super-vilains sont en bonne place et suscitent un intérêt non négligeable auprès (essentiellement) des garçons. Ils les commandent au Père Noël, au même titre que les super-gentils, non pas pour avoir à combattre ceux-ci, mais pour les rendre aussi intéressants que les Spiderman et Batman. Ils sont devenus aussi attirants que les Héros des films éponymes.
Lorsque je faisais référence à Homère, je me dois de préciser ma pensée. On ne peut imaginer Ulysse autrement qu’en révélateur des paradoxes humains. Il m’apparaît comme un personnage peu sympathique bizarrement. De plus, Homère est à l’origine, semble t-il, de l’histoire du Héros de roman (ou de BD), dont les auteurs ont amélioré sensiblement les aventures et les personnages (l’anonymat auquel vous faites référence).
En revanche, le personnage de Hancock (révélé par le film de Peter Berg en 2008) reflète cette complexité psychologique, cette brutalité dont vous parlez. C’est sans doute ce qui le rend très intéressant ; il ne ressemble à aucun autre.
Revenons à vous…quel est votre héros préféré ? Celui de votre enfance, celui du philosophe que vous êtes ? Avez-vous également un « super-philosophe » qui tient le haut du pavé dans vos réflexions ?
Votre bureau semble très « musical » (instruments, vinyles, Cds). Quelle est la musique préférée du Super-Auteur ?
Je vais revêtir mon costume de Tornade, me consacrer à quelques activités et attendre votre réponse avec impatience,
Cordialement,
Sophie

Le 02 décembre 2012

Chère Sophie,
Je tiens à m’excuser auprès de vous et des lecteurs pour le style de mes réponses, certainement trop sec et impersonnel. Seule la clarté et la transparence du propos me préoccupent, et j’en oublie parfois l’élégance. C’est aussi une façon de ne pas exposer mon identité secrète en me protégeant derrière le froid langage de la raison. Je vais faire un effort pour laisser place aux sentiments, et manifester ainsi avec plus d’évidence la grande amitié qui me lie à ces personnages fictifs que sont les Super-héros.
A vrai dire je n’aime pas tellement les Super-vilains, et je ne les aimais pas non plus en « jouets » lorsque j’étais plus petit, pour des questions d’affinités et de caractère. Mais je peux bien comprendre l’utilité pour les enfants d’incarner tous les rôles (le gentil et le méchant, le policier et le voleur, le cowboy et l’indien…) afin d’apprendre et d’expérimenter les différents points de vue, y compris celui du mal. N’est-ce pas en connaissant son ennemi qu’on arrivera à mieux le combattre?
Je maintiens malgré tout que les Super-héros sont bien plus sympathiques, et je suis d’accord pour considérer que c’est aussi cela qui les distingue des héros de la mythologie grecque. Même lorsqu’ils sont un peu « brut de décoffrage », comme c’est le cas de Hancock, leur héroïsme prend le dessus sur la violence par l’intermédiaire d’une certaine maîtrise à acquérir. J’y vois même là l’essence du Super-héroïsme: un apprentissage et une éducation qui conduit à l’usage responsable et modéré des super-pouvoirs. C’est pour cela qu’il est bon d’avoir créé une école pour éduquer les X-men!
Je suis content que vous me posiez la question de mon super-héros préféré. A vrai dire c’est une question que je me pose régulièrement, et qui n’admet pas une réponse tranchée. J’aime certains héros pour des raisons esthétiques (le costume, le graphisme des auteurs ou encore la réussite de certaines réalisations cinématographiques) et d’autres pour des raisons plus intimes, liées à mon enfance. Je me souviens avoir vu le film Superman 2 au moins une trentaine de fois et colorié bon nombre de comics en noir et blanc trouvés dans le grenier de mes grands parents, mettant en scène ce héros. Sans doute pour toutes ces raisons réunies mes trois Super-héros préférés sont Superman, Batman et Spiderman. Quant à savoir quel est mon héros philosophe, cela est certainement fonction des périodes et des nouvelles découvertes que je peux faire. Mais Spinoza, par sa vie et son oeuvre a pour moi cette dimension exemplaire et héroïque. Et enfin, en bon amateur de pop-culture, ma musique préférée est populaire et anglo-saxone. Les Beatles sont bien sûr une référence: leurs chansons incarnent à la fois l’universalité d’une bonne mélodie et une créativité géniale!
Bien à vous,
Simon.

Le 03 décembre 2012

Cher Simon,
Nous voici au terme de notre correspondance… quelques lettres et déjà une insoutenable fin épistolaire.
Même si parfois notre point de vue diffère quelque peu sur l’interprétation, et/ou le rapprochement entre littérature et Super-Héros, nous sommes, sur plusieurs points, en accord total.
Je pensais, ce matin même, à l’apprentissage des Super-Héros et à l’éducation dans l’école des X-Men. Un petit côté épique très présent dans les romans d’apprentissages.
Nous avons également en commun Les Beatles qui accompagnent souvent mon travail d’écriture. Le Jazz fait aussi partie de mon univers musical. La musique est une source d’inspiration suivant la teneur de ce que j’écris.
La pop-culture est en effet un monde de créativité(s) qui manque parfois à la « modernité » dans laquelle nous nous trouvons.
Votre façon « de ne pas exposer (votre) identité secrète » est sans doute ce qui vous rapproche le plus de Clark Kent et de votre Super-Héros préféré, Superman. Sans doute aussi, son côté très raisonnable qui se reflète dans votre style. En m’écrivant, vous êtes Clark Kent ; en écrivant votre livre, vous êtes Superman. Votre éditeur l’a compris puisque vous êtes présenté sous forme de Comics et non en photo, comme c’est l’usage.
Ce fut un plaisir de vous lire, mais également d’échanger sur un sujet inhabituel. Vous êtes dans une tradition (très moderne) de l’esprit de Rabelais : distraire tout en apprenant.
Le « froid langage de la raison » dont vous me parlez n’est pas présent dans votre ouvrage. Loin d’être anodin, ce dernier est utile à tous pour se frayer un chemin au cœur des concepts et des auteurs.
Quant à Spinoza, il est représentatif, par son Éthique, de cet esprit héroïque et moral, fil conducteur des aventures des Comics. Il y a donc un lien invisible, mais bien présent, entre le philosophe (Spinoza) et le Héros de votre enfance.
Il semblerait même que votre « déguisement » de Clark Kent laisse apparaître votre costume de Superman ! Votre « identité secrète » n’est plus, vous êtes démasqué !
Ce fut un plaisir d’échanger ces quelques lettres avec vous. Le lien épistolaire n’est plus « tendance ». Les messages courts et l’immédiateté jouent contre celui-ci.
Une dernière question si vous me le permettez : un autre ouvrage en perspective ?
En espérant vous voir un jour, le temps d’un café…peut-être me livrerez-vous alors un peu plus de secrets sur votre identité de super-philosophe.
Bien à vous,
Sophie

Le 04 décembre 2012
Chère Sophie,

C’est aussi avec regrets que se termine pour moi cet échange qui fut à la fois stimulant et amusant. Je vous remercie pour ce que vous dites de l’ouvrage et de son esprit rabelaisien ; cela ne peut me faire plus plaisir. Je suis aussi un vrai amateur de romans d’apprentissages et j’aime à penser que l’éducation de soi est une des tâches les plus passionnantes. Le Super-héros en cela participe de cette exemplarité dont nous avons tous besoin pour nous élever. Cela m’amène d’ailleurs à votre dernière question, concernant mes projets futurs. J’aimerais beaucoup, sous la forme d’une thèse ou d’un ouvrage approfondi, traiter de la notion d’exemplarité au sein de la philosophie. Que ce soit pour comprendre une idée abstraite, ou pour être guidé dans nos actions, les exemples me semblent être au centre de notre compréhension du monde. Le concept de l’échange épistolaire est original et permet de renouer, comme vous le dites avec cet esprit classique qui prend le temps de développer la pensée, sans la contrainte moderne de l’urgence et du rendement. Merci encore pour m’avoir fait partager cette expérience, et à bientôt peut-être!
Simon Merle.

S’il fallait conclure

Les discussions entre philosophes sont rares et plus encore lorsqu’il s’agit de thèmes atypiques. Ils se parlent souvent par ouvrages interposés. Les correspondances ont ceci de particulier, qu’elles révèlent bien souvent ce qu’on ne devine pas toujours, elles cassent les préjugés et permettent une meilleure connaissance de celui ou celle qui se dévoile dans un ouvrage. Simon Merle a dévoilé, ici, une partie de son « identité », mais ne le dites à personne, c’est un secret. Lisez son ouvrage et vous en saurez un peu plus sur les Super-Héros et la philosophie, vous pourrez ainsi acquérir un « super pouvoir », celui de mieux comprendre comment se forme la pensée humaine et celles des grands auteurs.

> Super-Héros & Philo de Simon Merle – Editions Bréal – 17,10 € – 112 pages

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